édito

Souillac, la Vallée où coule le jazz

La 49e édition de Souillac en jazz sera charmée par le serpent, cuivre, instrument en bois, recouvert de cuir. Le serpent sera dans les grottes de Lacave avec Michel Godard quil’a propulsé dans le jazz et également sur la grande scène devant l’abbaye de Souillac avec Élisabeth Coxhall et NUBU. Des mélodies du XVIIe siècle au jazz du XXIe le son chaud et savoureux de l’instrument ondulera dans ces lieux emblématiques du festival. Souillac en jazz invite aussi saxophone, clarinette, trompette, trombone, flugabone et autres piano, accordéon, basse, batterie et voix … Voilà de quoi passer un bel été ensoleillé sans jeux olympiques, sans élections, sans mauvais temps mais avec des jazz au féminin, au masculin, au singulier, au pluriel.

Nous retrouverons un musicien majeur à la personnalité charismatique Steve Coleman, déjà applaudi en 2004 avec sa Mystic Rhythm Society, une pianiste, vice-présidente de la Maison du Duke (Ellington bien sûr) Leïla Olivesi dans l’église de Calès, de grands amis de Souillac, Daniel Humair et Louis Sclavis,mais aussi Benjamin Moussay ainsi que Laurent Bardainne et son Tigre d’eau douce.

Un serpent, un tigre, votre promenade au pays du jazz vous permettra de découvrir aussi The Soul Jazz Rebels, Le Four B Jazz Band, Lil’Brass Band, TDB Jazz trio, Rémi Dugué trio ainsi qu’un manga adapté en film : Blue Giant de Yuzuru Tachikawa.

Nous approchons de nos noces d’or. Avec vous, spectateurs, partenaires publics et privés, prestataires, qui accompagnent l’équipe de bénévoles depuis bientôt cinq décennies, nous célébrerons nos 50 ans ensemble en 2026.

Robert Peyrillou, directeur artistique